
Préambule
Retour en mars 2020: cela fait quelque temps qu’une idée nous trotte dans la tête. Nos longues études sont bientôt derrière nous, mais nous n’envisageons pas tout de suite d’intégrer la vie active et une routine métro-boulot-dodo. L’appel des grands espaces se fait de plus en plus pressant. Le timing semble être parfait; une fois libérés de nos obligations estudiantines, nous avons tout loisir de construire le voyage de nos rêves.
Mais au fait, comment s’y prend-on ?
Tout quitter pendant plus de 6 mois, enfiler sa vie dans quatre sacoches et laisser à quai le confort qui nous entoure depuis toujours nous attire, mais nous fait aussi un peu peur. Et même si nous nous entendons forcément très bien, l’idée de se côtoyer au quotidien pendant toute la durée du voyage a quelque chose de troublant. En plus, un tel voyage nécessite une organisation importante qui débute bien avant les premiers coups de pédale sur les terres sud-américaines. Nous prenons donc la décision de nous réunir régulièrement, afin d’effectuer les préparatifs de ce voyage ensemble et de s’assurer de rester sur la même longueur d’onde. Nous tentons donc de jongler au mieux entre occupations personnelles et académiques, et essayons de dégager du temps pour attaquer les préparatifs de notre projet.
La première réunion
Alors que le Conseil Fédéral prend la décision d’imposer un semi-confinement au niveau national, nous nous réunissons une première fois pour faire le point sur nos ambitions liées au projet. Avec le recul, le timing de cette première réunion a un côté très symbolique: ce même soir, l’EPFL annonce la fermeture du campus en raison du Coronavirus, et nous sommes donc contraints de poursuivre – et terminer – nos études à distance. Cette première réunion sera donc également notre dernier jour ensemble sur le campus de l’EPFL.
Alors que le nom de l’équipe était déjà trouvé depuis quelque temps, trois questions fondamentales animent ce premier meeting:
- L’itinéraire du voyage
- Les coûts
- L’astronomie comme thème de notre voyage
Le premier point s’avère être une formalité. Nous nous étions déjà entendus sur un itinéraire serpentant le long des Andes. Nous choisissons Carthagène des Indes comme point de départ. Cette ville, de par son passé colonial, figure parmi les plus belles cités du littoral colombien. Le point d’arrivée n’a jamais été sujet à discussion: nous voulions traverser la Patagonie et arriver à Ushuaïa, la ville la plus méridionale du monde ! Le choix de ces deux villes comme points de départ et d’arrivée nous permet donc de traverser en intégralité le continent sud-américain.

La question des coûts est ensuite abordée. Combien coûte un tel voyage ? Chacun y va de sa petite estimation et après avoir effectué quelques recherches, nous établissons un premier budget. Nous convergeons vers un montant total de CHF 15’000.- par personne. La somme est élevée, mais cela ne nous refroidit pas pour autant !
Finalement, nous avions à coeur de donner un thème à notre voyage afin de le rendre tout à fait unique. Nous choisissons d’orienter notre périple sur le thème des ciels nocturnes et de l’astrophotographie. Nous aurons la possibilité de nous affranchir d’une grande majorité des sources de pollution lumineuse et donc de nous retrouver face au ciel tel que l’a perçu Galilée il y a 400 ans. Seul bémol: cette discipline nous est totalement inconnue et son apprentissage est particulièrement difficile. Ce choix est donc ambitieux, mais nous sommes convaincus qu’il portera ses fruits: la satisfaction de découvrir – et de faire découvrir – le ciel nocturne tout au long de notre voyage sera une source de motivation énorme.
Cette première réunion se termine par le visionnage du film Solidream, qui ne manque pas de nous mettre l’eau à la bouche et nous offre une première immersion dans le monde du voyage à vélo.
Les bases du projet
Le printemps 2020 étant marqué par la pandémie, c’est par le biais de vidéoconférences que les préparatifs se poursuivent. Deux grands thèmes animent principalement notre printemps: apprendre les bases de l’astrophotographie et créer un dossier de soutien.
Nous nous sommes donc mis en quête de contacts dans le monde de l‘astrophotographie et avons passé une bonne partie de notre temps à apprendre sur internet les bases de la photographie de nuit. Nous avons dévoré quantité d’articles de blogs et de vidéos YouTube pour acquérir un maximum de connaissances théoriques.
Notre apprentissage démarre par la photographie de la voie lactée. En effet, ce type de photographie ne demande pas de matériel onéreux, hormis un appareil photo et un trépied. C’est donc armés de nos boîtiers respectifs, ainsi que de leurs objectifs classiques 18-55 mm, que nous obtenons nos premiers clichés. Ces premières sorties nocturnes nous permettent de nous faire la main et de comprendre les limites de notre matériel. D’une part, notre matériel photo peut être amélioré en utilisant des boîtiers et objectifs plus adaptés (mais aussi bien plus chers) à cette discipline.
D’autre part, et c’est peut-être le plus important, nous avons expérimenté les températures glaciales des nuits hivernales, et sommes maintenant conscients qu’un matériel astrophotographique complet inclut également des habits chauds !

Finalement, nous commençons à nous renseigner sur le matériel requis pour photographier le ciel profond (par exemple, les nébuleuses ou la galaxie d’Andromède). En effet, le fait de voyager à vélo nous impose une contrainte de taille: trouver un set-up le plus compact et léger possible, capable de trouver sa place dans nos sacoches aux côtés de nos vêtements et affaires de camping. Plus nous effectuons nos recherches, et plus nous nous rendons compte de la difficulté de la tâche. En effet, pour bien des gens, vouloir combiner astrophotographie et voyage à vélo relève de la pure folie. Nous finissons tout de même à repérer quelques set-ups qui pourraient remplir tous nos critères. Cependant, afin de valider notre choix, nous attendrons de pouvoir nous rendre chez Astromanie (un magasin de matériel astrophotographique à Lausanne) pour nous faire conseiller par un professionnel.
En parallèle, nous nous sommes mis à la recherche d’un graphiste qui pourrait nous aider dans la création d’un logo ainsi que d’un dossier de soutien. Nous avions à cœur d’avoir une identité visuelle qui nous plaise, et de posséder un dossier complet à présenter à d’éventuels sponsors ou partenaires. De plus, nos tentatives personnelles de créer notre propre logo se sont révélées infructueuses; les capacités artistiques des Riders of the Milkyway sont limitées. En revanche, le texte de la brochure nous est venu assez naturellement et nous avons pris du plaisir à nous décrire tour-à-tour avec une pointe d’humour. Finalement, notre brochure nous a été livrée, et nous sommes plus que satisfaits du résultat. Nous ne nous lassons d’ailleurs pas de la présenter lorsque la moindre occasion s’y prête !
Découverte de l’astrophoto
« Si les étoiles doivent ressembler à des pizzas, c’est bon, sinon tu peux encore tourner la molette »
Maxime, première tentative d’utilisation du nouveau réfracteur optique
L’amélioration de la situation sanitaire en été 2020 nous permet d’envisager à nouveau de se rencontrer physiquement, et donc de consacrer du temps à l’apprentissage de l’astrophotographie. Nous nous rendons donc au magasin spécialisé Astromanie, à Lausanne, avec comme objectif de se procurer le set-up d’astrophotographie nomade parfait. Nous avions arrangé un rendez-vous avec Pascal, le gérant du magasin, pour profiter de ses précieux conseils. Munis de notre brochure, nous nous réjouissons de lui faire part de notre projet, et de découvrir sa réaction vis-à-vis de nos objectifs.

En repensant aujourd’hui à cette rencontre, nous nous demandons bien quelle impression nous avons pu lui donner: Quatre bonhommes sortis de nulle part, pour qui l’astrophotographie leur est totalement inconnue, débarquant dans son magasin en lui expliquant que non seulement ils veulent apprendre à faire de belles photos en moins d’un an, mais qu’en plus ils veulent emmener tout le matériel nécessaire à bord de leurs vélos, et traverser le continent sud-américain ! L’espace d’un instant, il a dû croire à une caméra cachée. Heureusement pour nous, Pascal a tout de même vite cerné nos objectifs quelque peu inhabituels, et en grand passionné, nous a composé un ensemble de matériel assez incroyable répondant à tous nos critères: un dispositif optique de qualité, une monture compacte et facile d’utilisation, le tout pour un poids total inférieur à 10 kg et un encombrement très limité. Nous sommes conquis! Nous finissons par sympathiser avec lui, et il finit même par prendre la responsabilité que d’ici un an, nous ayons toutes les connaissances nécessaires afin de tirer le meilleur de notre matériel. Nous passons donc commande pour tout cet équipement, et quittons son magasin impatients de pouvoir en découdre avec les nuits étoilées de l’été.

Quelque temps plus tard, notre matériel est enfin arrivé. Sans hésiter, nous nous mettons en route pour notre première séance nocturne. C’est avec une grande motivation que nous débarquons aux alentours de minuit dans un spot à l’abri de la pollution lumineuse pour y prendre nos premiers clichés. Nous faisons rapidement le point: aucune lune, pas un nuage, les batteries sont chargées; en bref, rien ne peut nous arriver. Nous avons confiance en nos connaissances acquises sur internet, et les mettre en pratique ne devrait être qu’une formalité. Nous montons notre trépied, y vissons notre monture sur laquelle nous fixons le réfracteur optique et l’appareil photo.
- T’as mis le contrepoids ?
- Mince, le contrepoids…
Bon, on met le contrepoids… Pourquoi ? Tout est question d’équilibrage, comme appris sur YouTube!
C’est bon, on a mis le contrepoids.
- Mais dis-moi Maxime, le contrepoids, il n’est pas censé équilibrer le réfracteur ? Pourquoi on n’y arrive pas ?
- Et bien Antoine, si tu l’avais monté correctement, il ne devrait pas bouger…
Léger contretemps: le contrepoids est monté juste, mais la monture est à l’envers. Comme nous n’avons pas les bons outils pour adapter la monture, on bricole un petit quelque chose avec du scotch et tout finit par rentrer dans l’ordre.
Prochaine étape: la mise en station. C’est une étape primordiale pour avoir une prise de vue de qualité, et sa maîtrise demande un certain entraînement. Comme nous sommes des débutants, Pascal nous a proposé un modèle de monture qui bénéficie d’une aide informatique pour cette épreuve. De plus, dans l’hémisphère sud, la mise en station sera moins aisée que dans l’hémisphère nord, et donc l’utilisation de ce petit gadget nous permettra d’être plus sereins lors de notre voyage.
Bingo, il ne nous faut que quelques minutes pour aligner notre monture sur le nord céleste. Merci la technologie ! Bon, il ne nous reste plus qu’à viser un objet dans le ciel, et c’est parti. Nous parvenons tant bien que mal à avoir la galaxie d’Andromède dans notre viseur. Alors c’est bon, on prend les photos ?
- Antoine, t’as fait la mise au point?
- Euh non…
On fait la mise au point.
- Maxime, c’est net là ?
- Non, tourne encore la vis
- Dans quel sens?
- J’en sais rien !
On tourne, on tourne, on tourne…
- Et là, c’est bon?
- Si les étoiles doivent avoir la taille de pizzas, oui, sinon tu peux encore tourner.
- Mais c’est bizarre, j’ai tourné la vis dans tous les sens et nos étoiles ne sont jamais nettes.

Rien n’y fait, on n’y arrive pas. Grande déception, on tombe de haut. On se pose beaucoup de questions: matériel défectueux, oubli d’une étape, pas assez de tutos YouTube visionnés ?
Bon, on ne se laisse pas démonter, on remplace notre réfracteur par un objectif 28-70 mm, et on lance une série de photos. C’est sûr, ce n’est pas un téléobjectif mais on pourra tout de même voir si notre mise en station était bonne. En attendant, pour le réfracteur, Maxime prévoit de passer le lendemain au magasin pour comprendre ce qui n’a pas fonctionné.
Finalement, la nuit se termine, et nous rentrons avec plein d’enseignements et de choses à améliorer. Maxime finira par avoir le fin mot de l’histoire: il nous fallait des bagues d’allonge afin de permettre une bonne mise au point. Pascal, toujours de bon conseil, finira par dire: “Des nuits comme ça, vous allez en avoir pas mal !” On se rend compte d’une chose importante: L’astrophotographie, ça ne s’apprend pas en un coup de baguette magique avec des tutos, il va falloir pratiquer, s’exercer et persévérer. Mais lorsque tout fonctionne bien, les résultats sont splendides et la satisfaction est immense.
Entraînement astrophoto
Cette première sortie nous a mis une petite claque, mais cela nous a également motivés à persévérer pour être préparés au mieux au moment de partir pour l’Amérique du Sud. En effet, impossible d’envisager rencontrer un problème de contrepoids ou de netteté en plein milieu du désert de l’Atacama. Nous décidons donc de faire un maximum de sorties astro pour se faire la main et accumuler de l’expérience et des automatismes. L’objectif est de faire toutes les erreurs possibles en Suisse, et non en Amérique du Sud.
Le problème, c’est que le compte à rebours est déjà lancé, et le temps ne joue pas en notre faveur. Des sorties, on n’en aura pas tant que ça avant notre départ: d’une part, une sortie n’est possible uniquement quand la lune n’est pas trop lumineuse, c’est-à-dire entre le dernier quartier et le premier quartier. Cela ne laisse donc qu’une fenêtre de quelques jours tous les mois. D’autre part, il faut bénéficier d’un ciel absent de nuages, pour avoir le champ libre sur les objets célestes. Le constat est clair: il faudra absolument répondre présents lorsque de telles conditions seront réunies, et ce au dépens d’éventuelles autres occupations personnelles. Pas question donc de rester au chaud pendant l’hiver, il faudra braver le froid lorsque le ciel sera propice.
Les semaines passent, les nuits se rallongent, ce qui nous permet de rentrer de nos expéditions à des heures raisonnables. En revanche, les températures chutent également et nous contraignent à nous équiper en conséquence. Les thermos de thé nous sauvent, mais nous sommes toujours contents de retrouver nos lits chauds après chaque sortie.


Nous nous faisons accompagner de temps en temps par des astrophotographes expérimentés de notre région, qui nous transmettent de précieux conseils. Nous sentons que nous progressons: nous maîtrisons mieux notre matériel, chacun trouve son rôle, nous fonctionnons bien en équipe. L’ambiance de groupe est très importante pour ne pas ressentir la fatigue et garder le moral malgré les températures glaciales. Nous sommes suffisamment à l’aise pour inviter nos proches lors de nos sorties, et nous prenons un grand plaisir à leur faire découvrir notre nouvelle passion. Antoine fait un travail énorme pour le post-processing de nos photos; les résultats sont très satisfaisants et nous motivent encore plus.
Alors bien sûr, tout n’a pas toujours été facile ! D’abord, nous nous sommes souvent fait berner par les prévisions météo: au lieu de bénéficier d’un ciel dégagé comme annoncé, nous nous retrouvons avec tout notre matériel dans le coffre de la voiture, au beau milieu de la nuit, à attendre que les épais nuages disparaissent. Parfois même, le brouillard vient jouer les trouble-fêtes ! Ceci alimente nos débats quant à la meilleure région, en termes de météo pour faire des sorties astro. Les candidats sont nombreux : le Jura nord-vaudois, le Jura neuchâtelois, les Alpes vaudoises, le Pays d’Enhaut, le Valais… Chaque Rider prêche pour sa paroisse avec un zeste de mauvaise foi, mais s’accordent sur une chose: les ciels dégagés se trouvent souvent là où l’on n’est pas ! Au rayon des soucis techniques qui jouent avec nos nerfs, on citera en particulier les batteries de nos ordinateurs qui nous lâchent après quelques minutes d’exposition au froid.
De manière générale, l’hiver nous aura énormément appris sur l’astrophotographie, et nous misons sur les nuits plus clémentes du printemps pour confirmer tous nos progrès, avant d’entamer la dernière ligne droite estivale précédant notre départ. Une chose est sûre: nous avons maintenant officiellement un pied dans le monde de l’astrophotographie, et ces connaissances nous accompagneront tout au long de notre périple sud-américain !

Choix du vélo et commande
Alors que les préparatifs concernant l’astrophotographie ont déjà débuté depuis plusieurs mois, il devient impératif de se pencher sur un autre aspect important de notre voyage : le choix du vélo. Aucun de nous n’étant équipé d’une monture taillée pour un tel itinéraire, nous devons sélectionner et acheter quatre vélos nous permettant de traverser le continent sud-américain dans les meilleures conditions. Le but est de posséder notre vélo pour le printemps 2021 et de pouvoir le rôder avant notre départ. C’est en début d’année 2021 que nous entamons sérieusement les démarches pour acquérir nos vélos. Plusieurs critères entrent en jeu dans le processus de sélection, en particulier le confort et la robustesse. En effet, notre vélo nous accompagnera presque quotidiennement pendant plusieurs mois, pour une distance totale de plus de 10’000 km. Mais au-delà des caractéristiques techniques, nous avons également comme objectif de pédaler sur une monture qui nous plaise, et qui corresponde à notre vision du voyage. Si la grande majorité des cyclotouristes roulent avec des cadres en acier ou aluminium, nous avons décidé d’opter pour un matériau plus original : du bambou !
Aux premiers abords, ce choix peut sembler déraisonnable. En réalité, cette option apparaît pour nous comme une évidence. Le bambou est un matériau peu connu en Europe, mais qui est plus répandu en Asie où il est communément utilisé dans les échafaudages. Ensuite, plusieurs aventuriers ont déjà effectué des voyages au long cours avec de tels vélos, sans avoir rencontré de souci particulier. Finalement, le côté durable, original et innovant d’un cadre en matière organique s’inscrit parfaitement dans notre projet.
Nos recherches nous ont menés vers une entreprise française établie à Lyon, Cyclik, qui se spécialise dans les vélos sur-mesure en bambou, tout en préconisant une fabrication locale et durable. C’est donc avec une grande motivation que nous les contactons pour entamer le processus d’élaboration de nos nouveaux vélos. Nous nous rendons dans leur atelier à Lyon pour rencontrer l’équipe, leur décrire en détail notre projet et prendre les mesures de chacun des Riders.

La fabrication de nos cadres peut commencer ! Nous discutons également des différents périphériques qui équiperont nos vélos: type de selle, forme du guidon, système de freins… Presque tout y passe. Nous établissons finalement une configuration qui convient le mieux à nos besoins, et passons commande. C’est donc officiel : nous roulerons sur des vélos en bambou pour l’ensemble de notre périple !
Choix de matériel
La dernière étape consiste à se procurer le matériel personnel et commun permettant de lutter face aux différents climats sud-américains. Plus précisément, vêtements, chaussures, matelas, sac de couchage, tentes, sac à dos et réchauds font partie des éléments que nous devons nous procurer. Nous sommes bien conscients des différents climats que nous rencontrerons lors de notre périple, et les multiples contraintes liées au voyage à vélo ne nous permettent pas forcément d’emmener une grande quantité de matériel. Pour nous aider à sélectionner le matériel adéquat pour notre expédition, nous décidons de contacter plusieurs magasins spécialisés pour bénéficier de l’expérience et des conseils de leurs collaborateurs. Après avoir visité plusieurs enseignes de notre région, c’est auprès du magasin lausannois Yosemite que nous passerons commande. Nous avons été séduits par leur réactivité, leur vaste choix de matériel et par l’expérience de leurs employés en termes de voyages en autonomie. Après plusieurs visites et essayages en magasin, nous avons convergé vers une sélection définitive de notre matériel, et avons maintenant de quoi remplir nos sacoches ! Nous sommes donc prêts à surmonter les divers caprices de la météo, que ce soit le froid, le chaud, la pluie, le vent ou même la neige, et nous nous réjouissons d’aller tester tout ce matériel.
