Après avoir passé plusieurs semaines dans les régions australes du Chili, réputées (à raison) humides et froides, nous avons décidé de changer radicalement d’air et de nous rendre dans le nord du pays. Les quelques heures de vol entre Punta Arenas et Calama suffisent pour nous dépayser complètement. Finis les lacs et rivières turquoises, les glaciers et grandes forêts, place au désert ! Nous nous rendons directement à San Pedro, oasis isolée au milieu du désert d’Atacama, connue pour être parmi les régions les plus arides du monde. Aujourd’hui, cette petite ville est l’une des destinations touristiques les plus prisées du pays. En effet, les environs regorgent de lagunes, de salars, de paysages lunaires et de volcans de plus de 6000 mètres. En plus de ces lieux tous aussi impressionnants les uns que les autres, l’aridité de la région assure une grande stabilité de l’air et donc des conditions idéales pour la pratique de l’astronomie. C’est simple: à San Pedro, il y a en moyenne plus de 340 jours de ciel dégagé par an, pour le plus grand bonheur des passionnés d’étoiles. Cette oasis est donc une destination idéale pour les Riders qui prévoient d’y passer une semaine à explorer à vélo les environs, de jour comme de nuit en profitant des paysages et ciels exceptionnels propres à la région.
Ayant perdu Léo à Punta Arenas, nous avons le bonheur d’avoir Bertrand à nos côtés lors de cette semaine. Il nous rejoint tout droit de Pichilemu et se réjouit également de pouvoir découvrir cette région ainsi que la vie de cyclovoyageur et d’astrophotographe le temps de quelques jours. Avant de pouvoir officiellement lancer les hostilités, nous devons passer par la tant redoutée étape qui suit chaque trajet en avion: le déballage des cartons et montage des vélos. Cette fois-ci, c’est sous un soleil de plomb en plein centre de San Pedro que nous nous mettons péniblement au travail. Alors que Maxime et Antoine remontent sans problème leur monture, Maëlick commence à pester contre son dérailleur. Nous analysons alors ensemble la situation et la sanction tombe rapidement: la pièce est cassée, impossible de parcourir le moindre kilomètre ainsi. Quelle poisse, la semaine commence mal ! On décide d’établir un conseil de guerre sur une terrasse de gargote afin d’évaluer au calme et au frais nos options pour réparer son vélo. À peine installés, un voisin de table du nom de Luis nous aborde et demande ce qui nous amène ici. Après quelques minutes de conversation, il finit par nous inviter chez lui pour y mettre nos tentes ! Voilà qui nous offre un camp de base afin de résoudre notre souci mécanique. Malheureusement pour nous, aucun magasin de vélo à San Pedro n’est en mesure de réparer ou remplacer la pièce défectueuse et donc notre ultime option consiste à nous rendre le lendemain à Calama en espérant y trouver notre bonheur. On essaie alors d’oublier cet incident en profitant au mieux de notre première soirée étoilée dans ce désert. Alors que le soleil se couche, nous constatons à notre grande surprise un ciel gris et très menaçant. Antoine s’empresse alors de profiter de l’expertise d’un local, en la personne de Luis :
– Va-t-il pleuvoir ?
– Non, s’il pleut c’est que vous n’êtes vraiment pas chanceux, ici il ne pleut jamais ! répond Luis avec confiance.
Effectivement, la soirée à San Pedro restera sèche, mais couverte. Où sont donc passés les 340 jours de ciel dégagé qui font la renommée de la région ? Ne sommes-nous pas au milieu du désert le plus aride du monde ? Bon, nous avons une semaine pour espérer une meilleure météo, de telles conditions exceptionnelles ne devraient pas durer bien longtemps. Le lendemain, alors que Maëlick se rend à Calama afin de résoudre son problème mécanique, le reste du groupe se met en route pour la Garganta del Diablo, un canyon parcouru par un sinueux chemin single trail offrant des vues magnifiques sur les reliefs ocres de la région. C’est aussi l’occasion pour Antoine et Maxime de se réhabituer à leurs montures après plusieurs semaines sans pédaler, et pour Bertrand de se faire à la dure selle de son vélo de location…



De retour chez Luis après nos expéditions respectives, nous dressons un bilan afin de pouvoir planifier le suite de notre séjour. Maëlick a bien réussi à mettre la main sur une pièce de remplacement, mais il doit encore la remonter correctement sur son vélo, ce qui ne s’avère pas être une mince affaire. Il décide donc de s’y mettre après s’être accordé une bonne nuit de sommeil. Le reste de l’équipe partira au petit matin pour une expédition en direction des Geysers del Tatio. La route s’annonce épique avec 80 km de ripio et 2000 mètres de dénivelé à parcourir avant d’atteindre l’objectif, puis retour en sens inverse à San Pedro, le tout en trois jours d’autonomie complète. On part alors chargés comme des mulets et après quelques coups de pédales, nous réalisons que cette expédition sera tout sauf une promenade de santé. Nous sommes plus lourds que jamais, nos jambes sont rouillées des dernières semaines sans vélo et la chaleur écrasante n’arrange pas les choses.
Les paysages défilent lentement mais nous gagnons tout de même de l’altitude et atteignons une zone où se mélangent cactus géants et lamas. La faune et la flore propres à cette région nous émerveille et nous nous amusons de voir un lama se dresser sur notre chemin. Cependant, la situation dérape rapidement lorsque l’animal se dirige en direction de Maxime le regard noir. L’imposante bête ne semble pas apprécier la visite des cyclistes et se met à poursuivre Maxime, qui tente de le semer en appuyant davantage sur ses pédales. Hélas, la forte pente profite au lama qui rattrape rapidement Maxime et se met à tenter de grimper sur son vélo ! Déstabilisés par cette tentative d’agression, nous décidons alors de prendre nos distances avec les camélidés se dressant sur notre chemin en se contentant de les photographier avec une certaine marge de sécurité. Le soir venu, le bilan de notre journée de reprise reste tout-à-fait honorable: notre excitation de reprendre du service mélangée à la beauté des paysages nous a tout de même emmené jusqu’à 4000 mètres d’altitude, où nous décidons d’y monter nos tentes pour un repos bien mérité. Hélas, à peine le temps de préparer le repas du soir que la météo se gâte une nouvelle fois donnant lieu à un orage de pluie, puis même de grêle !



On se réfugie vite sous nos abris et prenons alors conscience de la situation climatique qui règne autour de San Pedro. Nous sommes au mois de mars, qui coïncide avec la fin de l’hiver bolivien, épisode pluvieux et orageux ayant lieu sur l’Altiplano. Et comme nous nous situons en bordure de cette région (seule la Cordillère nous sépare), il arrive que les nuages débordent de l’Altipano et couvrent le ciel du côté de San Pedro. Par chance, ces épisodes ont tendance à se calmer pendant la nuit laissant place à un ciel dégagé au petit matin. Mais malgré le retour du beau temps, les températures sont glaciales au moment de sortir de la tente, nous rappelant que l’on se trouve déjà bien en altitude ! Nous nous réchauffons en ingurgitant quelques cuillères de porridge tiède et entamons notre deuxième journée d’ascension. Après avoir parcouru à peine quelques kilomètres, Maëlick nous dépasse en pick-up et c’est avec joie que nous le voyons décharger du véhicule son vélo réparé, prêt à poursuivre l’expédition avec nous. C’est donc au complet que nous continuons notre montée, et les paysages s’embellissent à mesure que nous gagnons de l’altitude. On découvre des lagunes habitées par des flamands roses, servant également de point d’eau pour les colonies de lamas, vigognes et autres guanacos habitant ces hauts plateaux andins. Au loin, les hauts volcans enneigés subliment les plaines désertiques de l’Altiplano chilien sur lequel nous roulons avec une sensation d’être seuls au monde.




Lors de la pause de midi, nous réalisons qu’il nous reste encore beaucoup de kilomètres jusqu’aux geysers et la raison (ainsi que les douleurs au derrière de Bertrand) nous appelle à rebrousser chemin. En effet, nous doutons de pouvoir rejoindre notre destination en trois jours, soit le temps que nous avons à disposition au vu de nos provisions d’eau et de nourriture. Nous décidons sagement de revenir sur nos pas, sans aucun regret car les panoramas exceptionnels qui nous ont été proposés jusqu’alors font de cette expédition une pleine réussite. La redescente, bien que sur du ripio, est très agréable et nous rejoignons rapidement notre cher Luis qui, en tant que pur Argentin, nous accueille avec un Asado argentino (à ne surtout pas comparer avec son concurrent chilien) ! On se régale et on reprend des forces en vue de l’objectif du lendemain: l’ascension à pied du volcan Sairecabur, un des sommets dominant la région avec ses 5971 mètres d’altitude. Le départ est fixé à 5h30 du matin, sauf pour Maxime qui s’offre une grasse matinée et un peu de repos pour son genou en souffrance depuis quelques temps. La délégation matinale rejoint alors Felipe, le guide du jour qui les conduira jusqu’au pied du volcan, à une altitude d’environ 5500 mètres, afin de débuter la marche. En raison de la haute altitude et des fortes pentes, l’effort est intense. C’est donc avec précaution et le souffle plus court qu’à l’accoutumée que la petite équipe gravit les premiers mètres. Lentement mais sûrement, le somment approche et une fois en haut, les paysages sont magnifiques. D’un coté, l’Altiplano bolivien parsemé de volcans et lagunes. De l’autre, l’aride désert d’Atacama. La vue depuis de telles hauteurs est littéralement à couper le souffle, la sensation de dominer les environs est unique.






La descente est plus pénible que la montée, certains titubent, l’effet de l’altitude sur les organismes oblige chacun à prendre quelques pauses afin de reprendre son souffle. Finalement, nous rejoignons notre point de départ où nous embarquons dans le véhicule nous ramenant à San Pedro, encore tout euphoriques de cette expérience hors du temps que nous venons de vivre. De retour, la réalité nous frappe de plein fouet: ayant prévu de passer la frontière argentine ces prochains jours, nous sommes vite débordés par les nombreuses procédures administratives à effectuer afin de changer de pays. Entre autres, un test PCR que nous planifions au lendemain, après s’être offert une bonne nuit de repos. C’est donc la fleur au fusil que nous nous rendons dans la petite camionnette du centre de test pour ce qui fait dorénavant partie de notre routine avant chaque passage de frontière. Deux grattements de narines plus tard, nous rejoignons Bertrand qui prépare ses affaires en vue de son vol du soir. Pour lui, l’aventure de cyclo s’arrête aujourd’hui et il s’en va retrouver la fraîcheur de la côte pacifique. Nous profitons des chaleurs de l’après-midi afin de déguster une dernière glace avec notre ami français avant son départ, en spéculant sur le lieu et la date de notre prochaine rencontre.
À peine les adieux effectués, nous reprenons la route afin de passer une nuit étoilée dans la Vallée de la Lune, munis de notre matériel astrophoto en espérant en découdre (enfin) avec le ciel nocturne de l’Atacama. Nous parcourons les quelques kilomètres nous séparant de notre destination dans une ambiance désertique unique, embellie par les lumières du coucher de soleil. À notre arrivée, tous les voyants sont au vert: pas un nuage à l’horizon, un panorama superbe pour capturer des clichés de Voie lactée… on installe alors notre matériel et nos matelas sans même monter notre tente afin d’être le plus proche possible des étoiles. Hélas, notre joie n’aura été que de courte durée. Le ciel se couvre rapidement de nuages, mettant fin à tout nos projets de photos durant la nuit. Décidément, nous ne sommes pas aidés par cette météo capricieuse.





Nous nous consolons tout de même en passant une paisible nuit à la belle étoile au milieu du désert, où seule l’écrasante chaleur du petit matin viendra nous perturber. Nous nous remettons alors sans tarder en route et de retour à San Pedro, nous décidons de fixer notre départ pour l’Argentine au surlendemain: le grand jour approche ! En fin d’après-midi, nous avons rendez-vous pour prendre l’apéro chez Felipe, notre guide lors de l’expédition au Sairecabur. En chemin, le téléphone d’Antoine sonne.
– Holà, répond Antoine
– Bonjour, je vous appelle à propos de votre test PCR, son résultat est positif, nous annonce la señora du laboratoire d’analyse.
– Euh, vous êtes sûre ?
– Oui, oui, d’ailleurs êtes-vous également en contact avec un certain Maxime Bardet ?
– Oui je le connais…
– Et bien, son test est aussi positif, il vous faut trouver un lieu d’isolement pour effectuer votre quarantaine.
Alors là, c’est la meilleure ! Cette mauvaise nouvelle va donc retarder notre départ de San Pedro d’au moins une semaine. Alors que Maxime et Antoine rebroussent chemin en direction de chez Luis, Maëlick, pour qui son test s’est avéré être négatif, s’en va donc tout seul rejoindre Felipe. Avant de retourner chez Luis sans pouvoir y sortir pendant une semaine, les deux malades en profitent pour se rendre chez un marchand de glace afin de profiter une dernière fois de leur liberté, et de mettre à l’épreuve leur goût et odorat. Résultat: les glaces sont très bonnes et malgré ce résultat positif, aucun symptôme du Covid n’est à constater.
Cette perspective de quarantaine a tout du traquenard pour les deux gorditos: pas de vélo pendant une semaine, des colis remplis de gourmandises suisses envoyées par nos proches ainsi que la présence de Luis, qui se donne à coeur joie pour nous faire découvrir la cuisine argentine. Il va falloir être vigilant afin de ne pas ressortir de cette quarantaine avec une autre maladie, l’obésité. Malheureusement, cet isolement d’une semaine a des conséquences bien plus tristes pour le groupe. Maëlick, qui avait prévu de terminer son voyage après avoir passé un mois en Argentine, voit ses plans chamboulés. Après avoir évalué les diverses options qui s’offrent à lui, notamment au vu des vols pour rentrer en Suisse, il prendra la difficile décision de mettre un terme à son aventure sans passer par l’Argentine et réserve donc un vol de retour au départ de Calama dans le courant de la semaine.
Pendant que Maëlick prépare ses affaires en vue de son départ et profite de ses derniers jours au Chili pour visiter la région, les deux confinés rythment leurs journées avec des séances de sport, des leçons de cuisine argentine, des appels avec leurs proches et n’hésitent pas à se porter volontaires afin d’aider Luis dans ses diverses activités.


Les jours passent lentement et un sentiment mitigé émerge du côté d’Antoine et Maxime. D’une part, ils se réjouissent d’en finir avec cette quarantaine et de retrouver leur liberté afin de poursuivre leur route. D’autre part, la fin de leur isolement coïncide également avec le départ de Maëlick, qui laissera un grand vide au sein du groupe qui n’était pas préparé à une rupture aussi précipitée. Ne pouvant pas fêter comme il se doit le départ de Maëlick, quarantaine oblige, les trois Riders se contenteront d’une soirée crêpes chez Luis et au petit matin, Maëlick embarque dans son pick-up le menant à l’aéroport. Les deux rescapés referment derrière eux le portail de chez Luis, encore tout bouleversés par ce départ fort en émotions. Heureusement, ils rouvriront ce même portail peu après pour profiter d’une excursion offerte par Luis et son agence Mitampi Turismo. La beauté des paysages redonnera du baume au coeur des deux Riders, qui tentent tant bien que mal de se remettre de ce départ abrupte.



Mais alors que le minibus de l’excursion parcourt les nombreux points de vues aux abords des lagunes, les Riders se voient à nouveau confrontés aux caprices de la météo. Dans l’après-midi, le ciel de San Pedro s’assombrit et de fortes précipitations se mettent à tomber. Les rues se transforment en canaux, les routes en fleuves ou pistes de ski, selon l’altitude. Eux qui avaient prévu de se remettre en route dès le lendemain voient leur plan littéralement tomber à l’eau ! Même leur tente, qui a pourtant brillamment résisté au climat patagonien ainsi qu’à la saison des pluies péruvienne, a pris l’eau, matelas et sacs de couchages compris ! Dans la soirée, Antoine et Maxime apprennent que la route menant au col de Jama est fermée car rendue impraticable à cause de la neige, mettant fin à tout espoir de prendre la route avant le surlendemain.

Aux yeux des Riders, qui ne s’attendaient pas du tout à de telles conditions climatiques dans cette région désertique, San Pedro de Atacama ressemble de plus en plus à une prison dont la seule porte de sortie est un avion pour la Suisse… En effet, après le Covid, c’est maintenant les intempéries qui les empêchent de rejoindre l’Argentine. Heureusement, la météo clémente du lendemain permet aux rescapés de faire sécher leurs affaires et leur redonne de l’espoir quant à leur projet de se remettre en selle prochainement. C’est donc en invoquant tous les Grands Esprits possibles que les Riders s’endorment pour ce qui sera, sous réserve de nouvelle catastrophe, leur dernière nuit à San Pedro.
Au réveil, le régime alimentaire de cyclovoyageur reprend son cours et c’est un traditionnel porridge qui devrait permettre à Antoine et Maxime de gravir les premiers kilomètres difficiles du col de Jama. C’est plus déterminés que jamais qu’ils enfourchent leurs montures, chargés en eau et nourriture leur permettant de passer trois jours en autonomie jusqu’à la frontière argentine. Hélas, à peine 5 km plus loin se dressent devant eux une barrière et deux Carabineros ! La file de camions et véhicules de tourisme ne laisse pas place au doute: la route n’a pas encore rouvert suite aux récentes intempéries…




Désormais habitués à devoir forcer le destin, Maxime et Antoine prennent racine devant la barrière et commencent un travail de sape afin de gagner les faveurs du chef des Carabineros et espérer obtenir une dérogation pour franchir la barrière. Au bout de trois longues heures, c’est finalement autour d’un partage de biscuits Ovomaltine que notre chance se met à tourner. Lors du prochain changement de garde, on nous fait comprendre que les représentants de l’ordre auront le dos tourné suffisamment longtemps pour que l’on puisse contourner la barrière. Nous ne nous faisons pas prier et nous mettons en selle laissant derrière nous la file de véhicules, qui eux devront encore patienter un jour de plus. C’est donc sur une route privée que nous entamons les 160 km nous menant à la frontière argentine. Nous en finissons avec cette journée riche en rebondissement en posant notre tente sous la limite de neige, mais dans un panorama marqué par les hauts volcans enneigés.

Le lendemain, à notre réveil, nous constatons que notre chance n’aura été que de courte durée. Un violent vent s’est levé pendant la nuit, et évidemment, c’est un vent de face ! Alors que l’étape qui nous attend s’avère être longue et pentue, nous décidons au vu des circonstances de faire du stop afin de se faire transporter au sommet du col, à 4800m. C’est donc quelques instants plus tard que nous nous faisons larguer à environ 70 km de la frontière, avec les plus grosses difficultés derrière nous. Le reste s’avère être que du plaisir, à rouler entre Salars, lagunes et hauts sommets de la Cordillère, avec l’Argentine comme ligne de mire. Ces kilomètres dans un environnement si exceptionnel font presque oublier toutes les mésaventures rencontrées ces derniers temps à San Pedro, et c’est avec un optimisme débordant qu’Antoine et Maxime atteignent le poste de frontière de Jama. En Argentine, la chance va-t-elle enfin tourner ? Réponse au prochain épisode…




Salut les RIDERS,
comme toujours de magnifiques photos.
bonne route et attention aux kilos.
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Waouw le suspense !!! Cet épisode était haletant !!!! Je me réjouis de l’Argentine!!
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Entre cuisine, douane, météo, Covid, vélo, marche…. c’est passionnant !
On a beaucoup de plaisir à vous lire; vous nous faites rêver !
Merci !!
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Haha eso puede pasar solo a mis suizos. Dos semanas con nubes y lluvia y covid. Loco. Pero se saben que en el fin helado y mucho comida siempre es la solucion para todo las problemas. Que aventura y los fotos increible como siempre!!! Creo pronto nos vamos a encontrar en la casa del otro luis en argentina!! Muy bien ese articolo!!
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